Inscription à la NewsLetter

Hieroglyphes















Table Nippur Marron

mission de LA VALLÉE FUNÉRAIRE DE l'assassif

Assassif TT33 Le nouveau projet de fouille de l’Université de Strasbourg et de l’Institut français d'archéologie orientale (IFAO) dans la montagne thébaine a pour objectif d’étudier l’histoire du déploiement des activités funéraires et cultuelles dans cette nécropole élitaire. Ce projet, dirigé par le Prof. Frédéric Colin, explore le gisement archéologique préservé par les quatre murs de l’enceinte de l'immense tombe de Padiaménopé (TT 33), du VIIe siècle avant notre ère.

Située à Thèbes Ouest, dans la nécropole de l’Assassif, au pied du temple de Deir el-Bahari, l’histoire de la construction et du développement de la célèbre tombe de Padiamenopé (à fin de la XXVe dynastie) est méconnue. Toute la zone située à ciel ouvert, à l’intérieur de la puissante enceinte, paraît à première vue relativement préservée des perturbations causées par l’archéologie à échelle industrielle développée dans les années 1920 et 1930. En outre, sa situation sur le trajet des chaussées de Montouhotep II et de Thoutmosis III, et sa mitoyenneté avec la voie processionnelle d’Hatchepsout, lui confèrent une position très favorable pour l’archivage de traces matérielles permettant de comprendre et de préciser les modalités des principaux programmes de transformation de la topographie cultuelle.

Depuis 2016, les missions d’études et des sondages ont été menés sur le terrain par une équipe d’archéologues de l’Université de Strasbourg et de géophysiciens de l’Institut de géophysique du Globe. L’objectif initial a été d’étudier la stratigraphie du site, en particulier des voies processionnelles empreintées lors des « Belles fêtes de la Vallée » menant aux temples de Deir el-Bahari. Le repérage d’« anomalies » a permis de confirmer la présence de structures archéologiques invisibles en surface.
Assassif TT33
Depuis 2018, les fouilles ont fait apparaître, sous la chaussée processionnelle construite durant le règne de Thoutmosis III, des réinhumations de cerceuils appartenant à des hauts personnages de la XVIIe ou du début de la XVIIIe dynastie. Les données produites par cette archéologie urbaine d’un espace funéraire contribueront à établir les pratiques funéraires dans un des milieux les plus élitaires de l’Égypte ancienne, ainsi qu’à documenter les activités matérielles des nombreux métiers qui faisaient vivre la nécropole.

Le Fonds Khéops a apporté un soutien financier à la mission 2019, en contribuant à la venue d'un archéologue durant deux mois, ainsi qu'à l'étude du matériel funéraire présent dans un des cercueils découverts durant cette mission.



Consulter la présentation de la mission sur le site de l'Université de Strasbourg



Consulter l'article paru le 8 janvier 2020 sur le site de National Geographic